Maison écologique située en hauteur, avec vue, lacs, quai et charte écologique
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Cette maison à énergie solaire passive est fabriquée avec un grand souci d’isolation /insonorisation, qualité d’air et efficacité énergétique. Le test d’infiltrométrie est supérieur aux normes Novoclimat.
Un environnement sain, jardins en harmonie avec les éléments de la nature, quiétude, vue panoramique et multiples activités de plein-air en toute saison. Accès aux lacs Simoneau, Leclerc, Bran de Scie à Orford secteur Jouvence (lieu de villégiature donnant accès au Parc du Mont Orford).
Conception solaire passive, efficacité énergétique et chauffage
Maison orientée Est-Sud : 88 % de la fenestration est au Sud, 5% à l’Est, 5% à l’Ouest et 2% au nord afin de maintenir un bon éclairage dans toutes les pièces.
Les murs extérieurs incluant les fenêtres sont de 8 po.
Le test d’infiltrométrie est supérieur aux normes de Novoclimat. Le résultat au test est de 0.56. Pas de courant d’air. Les murs extérieurs ne sont pas froids et il n’y a pas d’humidité sur les fenêtres.
Les fenêtres certifiées Énergy-Star sont de R25.
L’échangeur d’air de marque Venmar, est conforme aux normes Novoclimat.
Système de chauffage radiant au rez-de-chaussée. À l’étage, plinthes électriques qui sont très peu utilisées
Petit poêle à bois d’appoint certifié EPA situé au salon.
Une dalle saine
L’absence de sous-sol élimine la possibilité et la prolifération de moisissure. De plus la maison est construite sur le roc et sur le sommet d’une petite montagne. Aucune accumulation d’eau.
La dalle de béton de 8 po repose sur 2 pi de sable compacté, couvert de polythène, de double styrofoam de 2 po chacun. La dalle conserve bien la chaleur en hiver et maintien la fraicheur en été.
Revêtement extérieur
Un revêtement extérieur supérieur aux normes Novoclimat. Nous avons ajouté un styrofoam bleu de ½ po en plus de la laine minérale de 6 po et du termofoïd de ½ po pour un rendement d’environ R32 sur les murs et de R 40 pour la toiture.
L’insonorisation pour les bruits extérieurs est favorisée.
Système de fosse septique Bionest.
Aménagement paysager écologique & cadre naturel :
Il y a un grand espace pour le compostage domestique. Pas de tondeuse à gaz. 90% des espaces verts sont recouverts de semis de trèfles.
Accès aux lacs Simoneau, Leclerc, Bran de Scie. Pas d’embarcation à moteur. Quai privé, notarié pour les 20 résidences faisant partie du site Écovillage.
Une charte écologique où le respect de la nature est assuré.
Un sentier pédestre en forêt est en voie de développement. Il contournera tout le domaine. Ski, raquette, kayak, canoë, vélo, marche sont toutes des activités pratiquées sur le site ou à proximité. Ski :Mont Orford, Bromont.
Au programme : cinq maisons écolos à visiter, dont deux nouveautés. Solaire passif, isolation en paille, autonomie énergétique, certification LEED platine, enveloppe hyper-performante… Inspirant !
Avec les ateliers-visites Écohabitation, heureuse combinaison entre une formation pertinente et une chouette visite de maison écolo, tout apprendre sur l’habitation écologique n’aura jamais été aussi amusant. Cet été, deux nouveautés s’ajoutent à notre offre de populaires ateliers !
Au programme !
Nouveauté ! Maison durable Portneuf – samedi 26 juillet (Portneuf, Capitale-Nationale)
Offert une première fois à la fin juin, cet atelier-visite dans une maison écologique hors du commun, de design solaire passif et avec un bilan d’énergie net-zéro, permettra de démystifier la construction en paille et de démontrer les avantages et techniques du design solaire passif. Il permettra aussi d’exposer les aspects les plus importants de la construction écologique, incluant les systèmes de chauffage à la biomasse et l’énergie solaire.
Relever le défi de la construction verte, c’est le projet que Brigitte et Jean-Philippe ont choisi d’entreprendre. Pour offrir un meilleur environnement à ses enfants, ce jeune couple a décidé de se bâtir en répondant aux critères de la certification LEED en construction résidentielle.
Cet atelier s’adresse aux particuliers qui souhaitent construire une habitation neuve (en autoconstruction ou non) de façon écologique ou ceux qui souhaitent en savoir plus sur le processus de certification LEED Canada pour les habitations.
Maison autonome… ? Un qualificatif qui intrigue et qui attise la curiosité. Oui, vivre dans une maison qui n’est reliée à aucun poteau électrique, c’est possible, et c’est aux jardins de l’Écoumène que vous pourrez le constater !
Durant l’atelier-visite, qui se déroule sur un site fantastique, vous apprendrez quels sont les équipements et les systèmes nécessaires à l’autoproduction d’électricité (photovoltaïque, solaire thermique) et les principes de construction qui favorisent les économies d'énergie. Pendant toute une journée, vous partagez la réalité d’un complexe d’habitations et d’une entreprise horticole autonomes en énergie et en eau inspirée des principes de la permaculture. Le propriétaire, Jean-François Lévêque, vous fait faire le tour de chacune de ses installations, vous communique son expérience et vous fait découvrir les nombreux aspects écologiques de son site.
Un atelier pour découvrir les principes de la maison saine et écologique, sur place, dans une maison certifiée LEED platine, construite en pièces sur pièces, axée sur la récupération de matériaux, les économies d'énergie et des finitions saines. Puisque ce projet est certifié LEED Platine, le cours fera le point sur les différents critères liés à cette certification. De plus, l’atelier permettra de faire un survol des concepts clés qui régissent la construction d’une maison écologique et il abordera les façons d’appréhender comment ces concepts peuvent s’appliquer à un projet réel.
Avec cette nouveauté, on se permet d’étirer la programmation estivale jusqu’en octobre ! Un atelier-visite pour découvrir les principes de la maison saine et écologique, sur place, dans une maison écologique axée sur une enveloppe hyperperformante, le solaire passif et des finitions saines.
La formation permettra aux participants de visiter un projet de maison écologique et d’en apprendre directement du propriétaire auto-constructeur, de faire un survol des concepts clés de la maison (solaire passif, enveloppe, fenestration, ventilation naturelle, serre adossée sur la maison, etc.) et de découvrir les avantages et défis de divers type de finition intérieur (crépi à la chaux, crépi avec fibre de lin, peinture à la chaux, peinture lait végétal, peinture sans COV, plancher de béton avec teinture…).
Chacun des ateliers-visites accorde du temps aux participants afin qu’ils aient l’occasion d’échanger avec le formateur-propriétaire et de poser les questions qui leur permettront de mieux appréhender leurs futurs projets de construction ou rénovation écologique.
Pour toute question ou pour vous inscrire, communiquez avec nous au 514-985-0004 poste 612. Ne manquez pas d’aller voir nos offres spéciales !
Écohabitation tient à remercier Arbre-Évolution, partenaire compensation carbone pour la saison 2014 des formations. Afin de réduire l’empreinte de nos activités sur l’environnement,un arbre sera planté par Arbre-Évolution pour chaque participant inscrit à une formation.
La gestion des matières résiduelles selon l'approche des 3RV (réduction, réemploi, recyclage et valorisation) permet un monde d'opportunités d'affaires dont les ICI peuvent tirer profit. Voici nos "success stories" préférées.
Béton, bois, ciment, pierre, brique, terre, métaux, gypse, plastique… Les débris provenant du secteur de la construction, rénovation et démolition (CRD) représentent plus du tiers des rebuts générés au Québec; le bois étant l’un des principaux résidus générés par ce secteur.
Enfouissement plutôt que récupération
Le bois est une matière recherchée, particulièrement en habitation. Ceci est dû principalement à sa durabilité et au fait qu’il soit généralement exempt de contaminants. Malgré tout, ce dernier n’est que rarement dirigé vers un endroit où son potentiel sera mis en valeur. Jonathan St-Germain*, dans son essai sur le bannissement du bois de l’élimination, relate quatre principales contraintes.
La nature et la quantité des résidus de bois : naturel, teint, verni, contaminé, traité, pourri... À chaque type une disposition ou un traitement particulier. Du côté de la quantité, la cueillette exige souvent un seuil minimal (élevé) ou à prix fixe.
La ressource humaine disponible, ou l’obligation d’embaucher du personnel supplémentaire aux fins de la gestion des matières résiduelles.
Les ressources techniques inadéquates : espace nécessaire aux équipements additionnels, accessibilité inexistante sur place pour un service de récupération du bois ou connaissance insuffisante des systèmes disponibles et du marché régional existant.
Les ressources financières insuffisantes pour l’investissement, l’embauche ou la mise en place d’un système et d’un réseau.
Outils existants de gestion des matières résiduelles, pour les ICI :
Outre les outils mis en place pour favoriser une bonne gestion des matières résiduelles, nombreuses sont les alternatives possibles : instauration d’une politique d’achat, transport des résidus vers les centres de tri et les écocentres, utilisation des résidus comme combustible, biométhanisation, compostage, etc. Cerraines entreprises québécoises ont choisi de pousser plus loin la gestion et la réduction à la source et en ont fait une activité très lucrative. En effet, toutes savent tirer profit de chaque dollar investi et parviennent à réduire leurs achats et dépenses.
1. La compagnie Uniboard utilise uniquement des résidus de bois dans le procédé de fabrication de ses panneaux de fibres haute densité, sans urée-formaldéhyde ajoutée. Tous les débris de sciage accumulés durant la fabrication sont recyclés et servent de combustible (biomasse) pour produire de l’énergie sur place. Un procédé lucratif qui permet également de sauver des arbres et de détourner une belle matière des dépotoirs. Leurs usines ont surpassé les critères d’évaluation concernant l’empreinte carbone, l’approvisionnement responsable, l’utilisation durable des fibres de bois et des ressources.
2. Linéaire Design, une entreprise spécialisée en écoconstruction, charpente massive et éco-design située à St-Jean-Port-Joli, fait une gestion écologique de ses résidus de production. Elle utilise également des matériaux de bois récupéré en tout genre dans ses constructions : charpentes anciennes, kits de maisons ancestrales pièces-sur-pièces, portes et fenêtres, etc. Des constructions saines, durables, très écologiques et à moindre coût sont donc érigées. Ces constructions permettent finalement de détourner une ressource estimable des sites d’enfouissement et de minimiser le transport des matériaux.
3. En partenariat avec Bellemare recyclage, le centre de formation professionnelle Qualitech fait de la récupération et du recyclage des résidus de bois post-industriel de sa région (Mauricie). Le bois est vendu en sacs pour le chauffage résidentiel ou privé (camping). Plus de 1 000 sacs de bois sont ainsi vendus par année et ce, sans aucun frais à débourser pour la pratique.
4. La compagnie Mirage (St-George) réutilise 100 % des rebuts de bois générés dans la fabrication de ses planchers de bois francs, à d’autres fins. Elle réalise également l’optimisation de l’utilisation des blocs de bois, des palettes et du carton. En récupérant ces matériaux dans un rayon de 500 km, ce programme de rendement de la matière permet de valoriser une matière généralement enfouie; énergie pour séchoirs à bois, litière pour animaux de la ferme, fertilisation des érablières et particules de bois dans les planchers résidentiels. Elle parvient donc à limiter le taux de bois acheminé à l’enfouissement, à réduire ses coûts de chauffage et à faire une vente lucrative de ses résidus à des partenaires.
5. L’entreprise Planchers Mercier, dans son système de fabrication de planchers de bois, ne génère aucune perte de matière. 100 % des résidus (planure, poussière de bois, résidus d’ébouttage, copeaux, sciure, écorce, billes et planches) sont réinsérés dans l’industrie : réseau de chauffage de l’usine, matériaux pour le chauffage résidentiel, usines de pâtes et papiers ou fabrication de palettes de bois. Aucun déchet n’est donc émis à l’issue des processus de transformation et de production.
D’autres initiatives intéressantes d'ICI québécois ont également été recensées par notre équipe.
Les grains bitumineux et les résidus de bardeaux d’asphalte post-consommation sont recyclés à 100 % et introduits dans les enrobés bitumineux neufs (obtention du niveau 2 du programme ICI ON RECYCLE!).
Recyclage des rebuts de polystyrène générés par leurs activité de production et service de cueillette du polystyrène chez leurs clients. La matière est réincorporée dans leurs produits et donc, détournée des sites d’enfouissement.
Une possibilité de récupération du mobilier usagé dans le but de lui offrir une deuxième vie et réutilisation ou récupération des palettes (obtention du niveau 1 du programme ICI ON RECYCLE!).
Cette entreprise d’installation et d’entretien d’éclairage fait le recyclage de tous ses fils de cuivre et d’aluminium, ainsi que de leurs gaines, grâce à une machine qui permet de séparer les métaux de l’isolant (obtention du niveau 3 du programme ICI ON RECYCLE!).
La poudre et les agrégats de verre issu de la collecte sélective sont micronisés et réintroduits dans le béton (en remplacement d’une partie du ciment). Voir notre article complet sur le sujet.
L’entreprise fabrique un isolant de cellulose très écologique et très performant à partir de papier journaux recyclés.
Le programme ICI ON RECYCLE!, de RECYC-QUEBEC, vise à faire la promotion des ICI qui gèrent de manière responsable leurs matières résiduelles. Il peut également les aider à améliorer leur gestion des matières résiduelle.
Bannir l'enfouissement du bois et des matières organiques
Il est entendu que la gestion optimale des matières résiduelles selon l'approche 3RV
La dégradation des déchets à base de biomasse (dont le bois) génère du méthane, un gaz à effet de serre 25x plus puissant que le CO2.
ne se fera de manière optimale que lorsque le marché le justifiera. En effet, pour que l’industrie adopte cette vision à grande échelle, il faudra tout d’abord que la structure mise en place parvienne à offrir un service adéquat de gestion des matières résiduelles des CRD aux professionnels et aux particuliers.
Ceci pourra être facilité grâce au bannissement à venir de l’enfouissement du bois, qui se présente comme une opportunité de réduction des GES permettant aussi aux différents marchés connexes du secteur CRD de développer un marché concurrentiel. Les mesures mises en place grâce à cette politique pourraient favoriser le développement durable, tout en activant la recherche d'alternatives à l’enfouissement.
Le gouvernement du Québec, dans sa Politique québécoise de gestion des matières résiduelles, prévoyait sa mise en place pour janvier 2014, mais il faudra vraisemblablement attendre encore un peu avant que ce secteur soit croissant. Le papier et le carton sont quant à eux interdits d’enfouissement depuis 2013, et les matières organiques devraient l’être d’ici 2020.
Un accompagnement pour les ICI signé Écohabitation
Écohabitation se positionne comme un accompagnateur hors-paire pour les ICI du secteur CRD bâtiment résidentiel. Les ICI peuvent suivre notre formation Écoconstruction : Opportunités d'affaires et ensuite se prévaloir de nos services de coaching, qui permetteront de cerner leurs contraintes particulières et de sélectionner des alternatives appropriées à leur réalité. Devenez un chef de file dans la gestion lucrative des matières résiduelles :
ST-GERMAIN, Jonathan. Bannissement du bois de l’élimination : alternatives accessibles aux industries, commerces et institutions estriens. Université de Sherbrooke, Juillet 2013.
Le principal élément écologique d’une construction étant la consommation d’énergie, le chauffage solaire passif a été soigneusement calculé à l’aide du logiciel de la SCHL et un grand soin a été apporté à l’étanchéité de l’enveloppe.
Le chauffage solaire passif se définit comme l’apport d’énergie solaire entrant par les vitrages des bâtiments. La majorité du vitrage se trouve donc orienté franc sud. Un grand nombre de feuillus au sud et à l’ouest, ainsi que l’ajout d’un excédent de toit permettent de climatiser naturellement la maison durant l’été.
Isolation à la cellulose. Toutes les fuites d’air ont été soigneusement bouchées.
Fenêtresà manivelles en bois à l’intérieur et en aluminium à l’extérieur, certifiées Energy Star (Low-E et Argon).
Construction sur dalle de béton permettant d’emmagasiner la chaleur du soleil pour la redistribuer lorsque la température redescend dans la pièce.
Chauffage radiant à l’eau pour un plus grand confort.
Afin de conserver la masse thermique intacte, la dalle a été polie, colorée à l’aide d’un durcisseur, et scellée pour prévenir les taches.
Grâce à ces mesures, la consommation d’énergie n'est que de 1700 $ par an, chauffage et électricité inclus !
Échangeur d’air performant dans toutes les pièces de la maison.
Des matériaux écologiques de qualité :
Revêtement extérieur entièrement en bois, teint à l’aide d’une teinture opaque plus durable que la teinture translucide.
Toiture en métal d’une durée de vie estimée à plus de 50 ans et recyclable contrairement aux bardeaux d’asphalte.
Armoires de cuisine, comptoirs de salle de bain et de salle de lavage entièrement recyclés. Ce sont les seuls panneaux en aggloméré de la maison et leur insertion dans une maison écologique est justifiée par le fait qu’après en moyenne10 ans, ils n’émettent plus aucun COV.
Peintures saines : Eco-spec de Benjamin Moore, la seule peinture qui ne contient aucun COV, même dans les colorants.
Planchers de bois francà l’étage.
Économies d'eau potable
Robinets et pomme de douche à débit réduit ainsi que toilettes à double chasse afin de minimiser l’économie d’eau.
Style:
2 étages
Prix demandé:
289000$
Nombre d'étages (s-sol exclu):
2 étages
Aire habitable (s-sol exclu):
2067
Dimensions du terrain:
32 260 pi.ca. /terrain adjacent, 34 000 pi.ca, à vendre aussi
Nombres de pièces total:
8
Chambres à coucher:
4
Salles de bains:
2
Sous-sol:
None
Pièce:
Entrée
Étage:
Rez-de-chaussée
Dimensions:
6’8’’X 4’6’’
Plancher:
Béton teinté et scellé
Pièce:
Salon
Étage:
Rez-de-chaussée
Dimensions:
17’6’’X 11’11’’
Plancher:
Béton teinté et scellé
Pièce:
Salle à manger
Étage:
Rez-de-chaussée
Dimensions:
16’1’’X 6’11’’
Plancher:
Béton teinté et scellé
Pièce:
Cuisine
Étage:
Rez-de-chaussée
Dimensions:
12’3’’ X 12’8’’
Plancher:
Béton teinté et scellé
Pièce:
Salle familiale
Étage:
Rez-de-chaussée
Dimensions:
13’1’’X 21’
Plancher:
Béton teinté et scellé
Pièce:
Salle de bain
Étage:
Rez-de-chaussée
Dimensions:
7’10’’X 9’6’’
Plancher:
Béton teinté et scellé
Pièce:
Salle de lavage
Étage:
Rez-de-chaussée
Dimensions:
8’6’’ X 9’6’’
Plancher:
Béton teinté et scellé
Pièce:
Chambre des maîtres
Étage:
2e étage
Dimensions:
13’1’’ X 15’1’’
Plancher:
Bois franc
Pièce:
Chambre 2
Étage:
2e étage
Dimensions:
12’3’’X 13’1’’
Plancher:
Bois franc
Pièce:
Chambre 3
Étage:
2e étage
Dimensions:
11’11’’X13’1’’
Plancher:
Bois franc
Pièce:
Chambre 4
Étage:
2e étage
Dimensions:
10’7’’X 13’1’’
Plancher:
Bois franc
Pièce:
Salle de bain
Étage:
2e étage
Dimensions:
6’4’’X 9’5’’
Plancher:
Bois franc
361, rue du Belvédère, Prévost, Quebec, Canada, J0R1B0
Devenez l’heureux propriétaire d’une des maisons les plus écologiques du Québec !
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Construite avec rigueur selon les exigences de la prestigieuse certification écologique LEED® Canada pour les habitations, cette magnifique maison contemporaine à aire ouverte a été conçue dans le but de réduire au maximum les coûts énergétiques et d’offrir un maximum de confort à ses occupants.
Certifié LEED Platine
Certifié Novoclimat
Le couple promoteur a souhaité une conception évolutive de la maison qui facilitera la modification et l’ajout de nouvelles technologies pour rendre la maison encore plus éco énergétique dans le futur.
Gestion du site
Conservation et gestion saine du boisé
Limiter la superficie qu’occupera la maison
Gestion saine de l’érosion et du drainage lors des travaux
Limiter l’impact sur le milieu naturel lors de la construction
Utilisation des conifères et des feuillus pour protéger la maison du vent, du bruit et du soleil selon les saisons
Aménagement paysager naturel avec plantes locales, jardin et pavés perméables
Fondations
Dalle monolithique sur sol (avec murs de fondation de 4’)
Polissage de la dalle de béton et incorporation de planchers radiants
Utilisation d’une recette de béton LEED avec 30% d’ajout cimentaire
Gestion de l’eau
Pommes de douche, robinets et toilettes à faible consommation d'eau
Système avancé de traitement des eaux usées Enviro-Septic
Efficacité énergétique
Maison de conception solaire passive : Coût d'énergie de 1 655 $ / an
Pare-soleil extérieur pour empêcher le soleil de surchauffer la maison l'été et limiter le recours à la climatisation.
Portes et fenêtres haute efficacité (vitrages doubles et triples Low-e en aluminium)
Isolation supérieure des murs extérieurs, des ponts thermiques et du toit
Récupérateur de chaleur des eaux grises (salles de bain du 2e étage)
Choix d’un système de chauffage efficace grâce au plancher radiant
Toit qui permettra l’installation de chauffe-eau solaire et de panneaux solaires
Plomberie compact avec tuyaux PEX
Coût énergétique annuel réduit d'au moins 40% et confort exceptionnel à l'intérieur de la maison
Maison certifiée Novoclimat en 2012 (résultat de 0.89 CAH au test d'infiltrométrie)
Qualité de l’air
Éviter les émetteurs COV et produits PVC lors de la finition intérieure
Ventilateur récupérateur de chaleur certifié NovoClimat
Durabilité
Toiture en acier (tôle calvalum ondulée)
Revêtement extérieur durable demandant peu d’entretien en fibrociment
Matériaux et Finition intérieure
Matériaux récupérés (portes intérieures, bain sur pattes, éviers de salle de bain et de cuisine, vanité de salle de bain, bois pour les armoires de cuisine et l’îlot)
Plancher de bétonà forte masse thermique au rez-de-chaussée pour maximiser le solaire passif et scellé à l’huile de lin
Planchers en bois franc de provenance locale et revêtement de Marmoleum Forbo au 2e étage
Peintures et enduits intérieurs naturels ou à faible COV
MLS:
18795111
Style:
Uni-familiale
Prix demandé:
372500$
Année de construction:
2012
Nombre d'étages (s-sol exclu):
3 étages
Aire habitable (s-sol exclu):
2293 pc
Dimensions du bâtiment:
36' x 26'
Dimensions du terrain:
651' x 193'
Évaluation municipale:
262000$
Évaluation municipale du terrain:
14900$
Évaluation municipale du bâtiment:
247100$
Nombres de pièces total:
13
Chambres à coucher:
3
Salles de bains:
2
Sous-sol:
None
Pièce:
Hall d'entrée
Étage:
Rez-de-chaussée
Dimensions:
7,5' x 5,5'
Plancher:
Béton scellé
Pièce:
Salon
Étage:
Rez-de-chaussée
Dimensions:
18,1' x 11,1'
Plancher:
Béton scellé
Pièce:
Cuisine
Étage:
Rez-de-chaussée
Dimensions:
15,0' x 9,0'
Plancher:
Béton scellé
Pièce:
Salle à manger
Étage:
Rez-de-chaussée
Dimensions:
12,1' x 15,4'
Plancher:
Béton scellé
Pièce:
Bureau
Étage:
Rez-de-chaussée
Dimensions:
10,8' x 12,1'
Plancher:
Béton scellé
Pièce:
Salle de bain
Étage:
Rez-de-chaussée
Dimensions:
9,0' x 6,2'
Plancher:
Béton teinté et scellé
Pièce:
Salle de lavage
Étage:
Rez-de-chaussée
Dimensions:
7,1' x 6,1'
Plancher:
Béton scellé
Pièce:
Bureau
Étage:
2e étage
Dimensions:
11,0' x 5,7'
Plancher:
Bois franc
Pièce:
Chambre des maîtres
Étage:
2e étage
Dimensions:
12,10' x 12,1'
Plancher:
Bois franc
Pièce:
Chambre 2
Étage:
2e étage
Dimensions:
10,11' x 11,1'
Plancher:
Bois franc
Pièce:
Chambre 3
Étage:
2e étage
Dimensions:
11,0' x 11,1'
Plancher:
Bois franc
Pièce:
Salle de bain
Étage:
2e étage
Dimensions:
8,6' x 7,7'
Plancher:
Couvre-sols souples
Pièce:
Salle familiale
Étage:
3e étage
Dimensions:
34,8' x 20,3'
Plancher:
Autre
Projet Jasmine
689, Rue Church, Cowansville, Quebec, Canada, J2K 5B4
Vous voulez prendre un virage vert? Il existe une multitude de subventions. Lisez ce qui suit et constatez que parfois, un combustible peut s’avérer une option intéressante pour votre portefeuille et pour l’environnement… S'il est utilisé en bi-énergie!
@Pittaya Sroilong, Zdenko Zivkovic, sous licence CC. Montage Écohabitation
Tel que son nom le dit, un système de chauffage bi-énergie fait appel à deux sources d'énergie : l’électricité et un combustible. La majorité du temps, une maison dotée d'un système à bi-énergie sera chauffée grâce à l’électricité fournie par Hydro-Québec. Le combustible, quant à lui, ne servira qu’en période de très grand froid, soit moins de trois semaines par année, en moyenne.
Comment ça fonctionne ?
Image may be NSFW. Clik here to view.Une sonde thermique, posée à l’extérieur de la maison, transmet un signal lorsque la température baisse jusqu'à un seuil critique, soit à -12ºC (ou -15 ºC selon la région). Le système de chauffage cesse alors de fonctionner à l’électricité et puise plutôt son énergie d'un combustible. Le passage d’une source d'énergie à l’autre se fait automatiquement, grâce à un dispositif de permutation.
Installé bien en vue dans la maison, un voyant lumineux indique lorsque vous passez en mode haut tarif et un compteur à double registre vous permet de faire le suivi de votre consommation.
Important
Un système à bi-énergie peut être créé avec différentes combinaisons de sources énergétiques, mais peu importe vos choix, il faudra toujours respecter ces trois critères :
Les deux systèmes doivent être aptes à chauffer l’ensemble des locaux individuellement (sans le chauffage de l’eau).
Le commutateur entre les deux systèmes, qui permet le transfert automatique d’une source d'énergie à l’autre, doit être lié à une sonde de température extérieure.
Les systèmes ne doivent pas fonctionner simultanément
Les options
Avec un système de chauffage bi-énergie, il est possible de créer différentes combinaisons. Il suffit que le système soit centralisé et qu’il y puisse être connecté à un combustible et à une source électrique.
LES COMBUSTIBLES POSSIBLES*
COMBUSTIBLE
COÛT
+
-
Gaz naturel Hydrocarbure léger. Ne semble pas écologique à première vue, mais est l'énergie fossile la moins polluante et présente certains intérêts.
$$
Combustion propre qui génère peu de polluants et rendement élevé.
Produit des GES et est une ressource non renouvelable.
Mazout Hydrocarbure lourd composé de carbone et d’hydrogène. Il est issu du raffinage du pétrole.
L’hydro-électricité québécoise coûte peu cher et pollue moins que le nucléaire ou les centrales à charbon très répandues ailleurs dans le monde.
SYSTÈME
COÛT
+
-
« Résistance » électrique Plinthes, radiateur, air pulsé, chaudière électrique.
$
Peu chère et facile à installer.
Rendement énergétique non exceptionnel
Thermopompe à air Extrait la chaleur contenue dans l'air extérieur (oui !) pendant l'hiver et évacue la chaleur de la maison à l'extérieur l'été. Chauffe et refroidit selon les besoins.
$$
Fort rendement énergétique, chauffe et climatise.
Courte durée de vie (environ 15-20 ans)
Thermopompe géothermique
Puise la chaleur dans le sol ou les nappes phréatiques. Demande des travaux importants.
$$$$
Rendement excellent, chauffe et climatise, efficacité indépendante de la température extérieure.
Très coûteuse. Problèmes d’entretien et coûts associés.
La combinaison de sources d'énergie la plus courante est le mix électricité/mazout. Bien que le gaz naturel soit moins polluant que le mazout, il ne s’avère pas une option de choix dans le cas précis de la bi-énergie, car l’abonnement au gaz est mensuel et les besoins de chauffage avec combustible ne le sont pas. Avec le mazout et le propane, le combustible est stocké et vous ne payez que la quantité dont vous avez besoin. Pour la bi-énergie, le meilleur choix de combustible fossile entre le mazout, le propane et le gaz est donc le propane.
Mieux encore, selon Écohabitation : le mix granules/thermopompe-à-air. Les granules sont de loin le combustible le plus écologique (voir notre article (1) de cette série sur le chauffage). La thermopompe, quant à elle, consomme moins d’électricité que les plinthes et son coût annuel est donc plus faible. Elle présente également l’avantage de pouvoir climatiser en été, au besoin.
Si le système de chauffage est à eau ou à air pulsé, on peut lui ajouter des variantes, comme des planchers chauffants par exemple, ou encore le relier à des panneaux solaires ou un système géothermique.
Pour une conversion de votre système
Si vous possédez un système central à air pulsé ou à eau chaude, la conversion est possible. Vous pourrez alors, selon votre situation :
Ajouter un système de chauffage électrique : par exemple, gardez votre vieille chaudière au mazoute encore efficace et ajoutez-lui une thermopompe. Investissement entre 2 000 et 4 000 $.
Ajouter une chambre à combustion : si vous possédez déjà un chauffage électrique central (ex. chaudière électrique avec plancher radiant), vous pouvez ajouter un système à combustible, idéalement à la biomasse, si vous voulez bénéficier des avantages de la bi-énergie.
Modifier ou changer la chambre à combustion : il est possible de passer du mazout à la biomasse en gardant la même fournaise. Si elle doit être changée, prévoir entre 5 000 et 7 000 $. Voir notre article (1) de cette série sur le chauffage.
Changer le système électrique : dans le cas où vous ne possédez que des plinthes et que vous voulez passer à la bi-énergie, il vous faudra passer à un mode de chauffage centralisé.
AVANTAGES
Tarif réduit : 0,0396 $/kWh
Tarif normal : 0,0683 $/kWh
Tarif sous les seuils : 0,1727 $/kWh
1. COÛTS AVANTAGEUX : Avec la bi-énergie, vous profitez d’un tarif réduit presqu'à l'année longue.
Bien entendu, vous devez faire doublement attention à votre consommation lorsque les combustibles assurent le chauffage, puisque le tarif de l’électricité à ce moment-là est très élevé. Il suffit de ne pas partir la sécheuse, ni la machine à laver ou le lave-vaisselle, et de faire attention à la consommation d’eau chaude lorsque le voyant lumineux est allumé. Malgré tout, les coûts restent franchement avantageux** :
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@ Écohabitation
2. RÉDUCTION DES GES : Les systèmes de chauffage en bi-énergie permettent une réduction des gaz à effet de serre (GES). Voici un petit calcul comparatif que nous avons effectué pour vous**.
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@ Écohabitation
** Calculs basés sur la consommation moyenne d'une famille de quatre personnes, dans une maison construite en 1940 de 2 080 p2 située dans la région de Québec. Faites les calculs selon votre realité avec l’outil de calcul gratuit fourni par l’AEE.
Aide financière pour la construction de maisons neuves à haute performance énergétique. Chauffage admissible : électricité, gaz naturel, biomasse ou combinaison.
Vous songez à construire ou rénover votre habitation et souhaitez améliorer sa performance énergétique ? Nos experts en science du bâtiment durable et efficacité énergétique peuvent réaliser une analyse détaillée de votre projet et vous conseiller sur les mesures les plus adaptées, selon leur importance, leur rentabilité et surtout, selon votre réalité !
Bientôt finie, la réputation du continent aux déplacements les plus énergivores de la planète ? Aujourd'hui, les temps changent et nous avons choisi de vous inspirer. Découvrez notre palmarès des meilleures initiatives en transport actif et embarquez dans le mouvement !
Portland, capitale américaine du vélo (America's bike capital) a vu grand dès les années ‘70. Elle a pris un tournant dans sa planification en décidant d’aménager la ville pour y vivre, plutôt que seulement pour y travailler. Le premier geste posé fut de transférer les fonds fédéraux destinés à la construction d’une autoroute vers la création d’une ligne de tramway. Plutôt ambitieux ! Mais aujourd’hui, Portland est un leader mondial et l’exemple nord-américain numéro 1 en matière de transports collectifs et de qualité de vie. Quelques exemples à envisager sérieusement, testés et éprouvés au fil du temps !
Bogotá est une des villes les plus denses du monde. Et elle se trouve dans un pays où le taux de pauvreté est trois fois plus élevé que le nôtre. Il faut savoir que seulement 20% de sa population se déplace en automobile, contre 62% qui emprunte les transports collectifs chaque jour. Le seuil de faible revenu étant élevé, la population fait face à un problème de mobilité crucial, certains n’ayant même pas les moyens de prendre les transports collectifs.
En 1998, lors de l’élection du maire Enrique Peñalosa, personnage mondialement reconnu aujourd’hui, le visage de Bogotá a complètement changé. Il a fait construire des centaines de kilomètres de pistes cyclables et de trottoirs pour permettre à la population d’accéder à un mode de transport peu cher et agréable. Il a entre autre fait retirer l’accès des automobiles à certaines rues pour les transformer complètement en piste cyclable ou en trottoir.
Bogotá a par ailleurs développé le concept de ciclovia (piste cyclable) depuis les années ’80, qui propose la fermeture temporaire des grands axes routiers les dimanches et jours fériés pour les rendre accessibles aux usagers du transport actif. La ciclovia devient dorénavant une mesure imitée par les plus grandes villes du monde, comme New York ou encore Rio de Janeiro, au Brésil.
Ceci étant dit, la ville compte aujourd’hui 600 km de véritables autoroutes cyclables qui accueillent chaque jour plus de 500 000 cyclistes.
Resserrement des règles hypothécaires, surévaluation... Le marché de l'immobilier enregistre des baisses de transactions depuis plusieurs mois. Mais le marché de l'écologique, lui, a la cote. Pourquoi ? Car nous sommes de plus en plus nombreux à nous intéresser à la performance énergétique de la maison que nous désirons acheter, à son empreinte écologique aussi.
Écohabitation débroussaille le terrain pour vous faire bénéficier des aides financières actuellement disponibles. Les quelques minutes de lecture les plus payantes de votre journée !
Vous prévoyez faire l’achat d’une maison écologique ou encore rénover votre demeure afin de la rendre plus saine ? Vous avez des besoins particuliers à combler au niveau de votre habitation ? L’aspect financier peut, occasionnellement, mettre un frein à vos démarches ou affecter votre ambition. Nous avons donc trouvé pour vous les différents programmes, aides financières et hypothèques qui récompensent les choix écologiques et sains en matière d’habitation. Vous pouvez parfois même les combiner! Les détails ci-dessous.
Aide financière pour remplacer vos systèmes à combustibles fossiles (air chaud ou eau chaude) par des systèmes alimentés à l’électricité ou par d'autres énergies renouvelables.
Aide financière pour des travaux d’isolation, d’étanchéisation, ou pour l’installation ou le remplacement de systèmes mécaniques.
Isolation du toit, des fondations, des murs extérieurs et des planchers exposés. Étanchéité. VRC, VRE, chauffe-eau au propane et système de récupération de chaleur des eaux de drainage. Géothermie et thermopompes. Thermostats électroniques.
Aide financière pour la construction de maisons neuves à haute performance énergétique. Attention toutefois, la maison doit être construite, en tout ou en partie, par un entrepreneur accrédité Novoclimat 2.0.
Crédit d’impôt remboursable pour inciter les particuliers ou propriétaires à faire des travaux de rénovation écoresponsables (meilleure efficacité énergétique et moindre impact sur l’environnement).
Isolation, étanchéisation, portes et fenêtres, systèmes de chauffage, systèmes de climatisation, chauffe-eau et ventilation. Conservation et qualité de l’eau. Qualité du sol. Toit vert, panneaux solaires et éolienne.
Service entièrement gratuit pour améliorer l’efficacité énergétique de votre domicile. Des conseils personnalisés et aide concrète pour les ménages à revenu modeste.
Conseils pratiques pour économiser en matière de chauffage, eau chaude, appareils ménagers et éclairage. Mesures concrètes appliquées gratuitement par le technicien et installation gratuite de thermostats électroniques.
Aide financière disponible pour les clients de Gaz Métro.
Appareils à eau chaude à efficacité supérieure, système combo – chauffe-eau et chauffage, chauffe-eau sans réservoir ou à condensation, thermostats programmables, fenêtres Energy Star®, ménages à faible revenu.
Différentes aides pour encourager les clients de Gazifère à mieux utiliser l’énergie à la maison.
Fenêtres Energy Star®, trousse de produits économiseurs d’eau chaude, thermostats programmables, système Combo – chauffe-eau et chauffage, récupérateur de chaleur des eaux de douche (coop d’habitation), rénovation (coop d’habitation), conseils
Trousses à moins de 30 $, livraison incluse, pour vous aider à économiser l’eau et l’électricité.
Solutions Écofitt ; pommes de douche fixes ou téléphones, aérateur de robinet de salle de bain, aérateur de robinet de cuisine. Différentes combinaisons possibles selon vos besoins.
Prêt hypothécaire qui récompense les clients faisant les bons choix pour leur habitation et pour l'environnement. Si vous avez acheté une maison, si vous planifiez l'achat d'une maison ou si vous êtes propriétaire d'une maison comportant des caractéristiques écoénergétiques, vous pouvez bénéficier d'un taux intéressant.
Pour bénéficier de l’hypothèque, l’habitation (maison individuelle ou tour d’habitation en copropriété) doit posséder certains critères. Pour la liste, c’est ici.
Solution de financement qui offre une remise en argent après une vérification de l’efficacité énergétique domiciliaire afin de vous aider à améliorer l’efficacité de votre maison.
Remboursement d’un % de la prime d’assurance si vous avez recours à un prêt hypothécaire assuré par la SCHL pour acheter une habitation écoénergétique, pour acquérir une propriété et la rénover dans le but d’économiser l’énergie ou pour rénover votre habitation actuelle afin d’accroître son efficacité énergétique.
Plusieurs programmes de subventions touchant l’habitat, le milieu, le domicile ou le soutien au logement social et communautaire.
Restauration, rénovation, construction, revitalisation de l’habitat. Revitalisation des ruelles, démolition de bâtiment accessoire, adaptation de domicile, logements adaptés pour les aînés autonomes, aide au logement social.
Différentes aides financières liées à l’habitation, l’environnement, l’art et la culture pour ses citoyens.
Accession à la propriété, baril de récupération d’eau de pluie, composteur domestique, couches lavables, crédit de taxes, plantation et entretien des arbres, rénovation résidentielle, revitalisation, relocalisation, soutien en arts et culture, toilette écologique.
Plusieurs villes offrent des crédits de taxes foncières et des solutions de financement pour des actions touchant l’habitation ou l’environnement. Informez-vous auprès de votre municipalité !
Programme-cadre qui appuie financièrement les municipalités qui se dotent d’un programme visant à améliorer les logements dans des secteurs résidentiels dégradés.
Aide financière aux propriétaires occupants à faible revenu du milieu rural, pour les aider à effectuer des rénovations sur leur résidence qui présente une ou des défectuosités majeures.
Aide financière au propriétaire du domicile pour l’exécution de travaux visant à répondre aux besoins d’une personne handicapée.
Les travaux admissibles sont ceux qui permettent de modifier et d'adapter le domicile de la personne handicapée afin qu'elle puisse y entrer, en sortir et avoir accès de façon autonome aux pièces et aux commodités essentielles à sa vie quotidienne tout en étant simples et économiques.
Aide financière aux propriétaires de bâtiments résidentiels dont les fondations sont endommagées par la présence de pyrrhotite afin de leur permettre d’effectuer les travaux nécessaires pour assurer notamment l’intégrité des fondations de ces bâtiments.
Les travaux admissibles sont ceux qui visent à remplacer les fondations du bâtiment, y compris les éléments donnant accès au bâtiment s’ils sont intégrés aux fondations et, le cas échéant, les travaux visant à reconstruire le parement extérieur et à remettre en état les pièces situées au sous-sol.
Votre ville offre également des subventions et financements et nous ne l’avons pas répertoriée ? Vous connaissez d’autres institutions financières qui proposent des hypothèques vertes intéressantes ? Vous avez entendu parler d’un programme que nous n’avons pas mentionné ? Faites-le nous savoir !
Dans les évènements d’Écohabitation, il y a souvent un participant pour poser la question fatidique de la maison-conteneur. Ce qui peut se comprendre : les maisons-conteneurs construites en Europe, qu’on peut regarder à loisir sur Internet, sont extrêmement séduisantes avec leur ligne contemporaine, leurs revêtements de métal blanc ou rouge, et l’impression de simplicité qu’elles dégagent. Et pourtant ! Construire une maison-conteneur au Québec est complexe. Non, il ne suffit pas de la poser sur la terre et de percer une jolie fenêtre toute ronde....
1. Le métal laisse passer le froid.
Le métal est un conducteur thermique : cela signifie qu’il ne bloque pas le froid et ne conserve pas la chaleur. Au Québec, on est donc contraint d’isoler massivement le conteneur de l’extérieur et/ou de l’intérieur, et d’y ajouter une structure pouvant accueillir un revêtement. L’aspect métallique et industriel du conteneur n’apparaîtra qu’à l’intérieur. « Le seul avantage du conteneur est donc esthétique, explique Emmanuel Cosgrove, directeur d’Écohabitation. Il faut construire une enveloppe à haute performance énergétique autour du conteneur, s’assurer que le sous-sol en acier ne refroidit pas la maison... De plus, les conteneurs doivent être assis sur une structure de béton, ce qui augmente le risque d’avoir un pont thermique à ce point de contact. C’est un peu absurde. »
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Maisons-conteneurs en Europe, Deutsch, CC
2. Le métal est recyclable à l’infini : le conteneur n’a pas été « sauvé de l’enfouissement ».
Le métal est très polluant et énergivore à fabriquer. Son bilan écologique est bien plus négatif que celui du bois. Heureusement, on peut le recycler infiniment. S’il n’était pas transformé en maison, le conteneur aurait été recyclé de toute façon. Le geste écologique est donc assez mince. Le métal étant une ressource indispensable, mieux vaut l’utiliser en faible quantité pour fabriquer des matériaux comme des toitures durables ou de la quincaillerie.
3. Le conteneur n’est pas plus solide qu’une bonne maison à ossature bois.
On associe souvent toit vert et maison-conteneur au motif que le conteneur peut supporter de lourdes charges. « Là encore, c’est mal connaître les qualités du bois ! mentionne Emmanuel Cosgrove. On peut construire des maison en bois extrêmement solides, et le matériau est sain et local... » Les murs en 2X6 typique peuvent facilement prendre les charges d’un toit vert intensif, mais il faut commander une structure de toiture à faible pente capable de prendre la charge supplémentaire. Les toits verts sont donc aussi compatibles avec les structures en bois qu’avec les conteneurs.
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CC
4. Le conteneur peut avoir contenu des produits toxiques.
Pesticides, produits chimiques... Il est en général difficile de savoir ce qui était contenu dans le... conteneur. Ce qui, malgré un nettoyage en règle, n’est pas très rassurant.
5. Une maison-conteneur au Québec est complexe à construire et n’est pas bon marché.
Pour les raisons évoquées plus haut (isolation importante), et parce que les aspects techniques sont complexes (notamment les trous à percer, les jonctions, les branchements électriques), la transformation d’un conteneur en maison est chère...
Au bout du compte, un maison en conteneurs va coûter plus cher qu’une maison en bois conventionnelle, même pour un autoconstructeur qui est soudeur de métier. Le comble, pour un processus censé être simple et accessible ! Certaines expériences (voir ci-dessous) montrent cependant qu'on peut verdir un procédé qui n'est pas écolo au départ.
Comment Claudie Dubreuil a écologisé sa maison-conteneur
La jeune constructrice écologique Claudie Dubreuil a voulu tester la maison-conteneur... pour elle-même, avant de la proposer à des clients. Avec quatre conteneurs, elle s’est donc construit un chez-soi (ravissant) à Sainte-Adèle, qui a fait l’objet de publications dans les médias. Vous pouvez regarder les photos ici.
Claudie reconnaît que la maison-conteneur n’est pas en soi une garantie d’efficacité énergétique, et qu’elle pose des défis particuliers aux constructeurs, eu égard aux nombreuses pertes thermiques du métal. La sienne a été entièrement isolée à l’uréthane giclé et recouverte de pruche ; on a créé des planchers chauffants de béton à chaque niveau.
« Mais elle comprend de nombreux aspects écologiques, explique Claudie. Nous avons recyclé du bois de grange, des palettes de transports, et nous avons eu recours à du bois FSC ; les murs intérieurs en métal sont très solides et s’abîmeront moins vite qu’un revêtement de gypse ; les conteneurs ont été renversés pour que le sol devienne le toit, ce qui élimine les problèmes de ponts thermiques au sol. Enfin, pour l’aspect santé, nous avons nettoyé et repeint les parois métalliques et jeté le plancher de plywood qui pouvait avoir absorbé des produits toxiques», précise Claudie. Elle est maintenant disposée à construire des maisons de ce type, ou « plus petites, façon loft new-yorkais », aux clients intéressés. Cliquez ici.
Vous cherchez une méthode parfaite pour garder vos murs au sec ? Oubliez ça, ça n’arrivera pas. Acceptez la défaite et concevez plutôt vos murs afin qu'ils puissent sécher quand ils seront mouillés (ce qui va certainement arriver).
Les murs de votre maison jouent un rôle de protection : leur travail consiste à garder l'intérieur en dedans et l'extérieur… en dehors. Mais, alors que nous construisons généralement nos murs pour qu’ils puissent sécher en hiver, ils devraient plutôt être conçus afin qu’ils puissent sécher en toutes saisons. Voici pourquoi.
L’humidité circule toujours des zones de haute concentration vers les zones à faible concentration. Sous notre climat canadien, ces différentes conditions s'inversent entre les saisons ; en hiver, l’air extérieur est froid et sec, alors qu’en été, il est chaud et humide. En parallèle, pour qu’un élément parvienne à sécher, un échange d'énergie doit avoir lieu. Lorsque nous chauffons une maison, l’air sèche vers l'extérieur ; quand on la refroidit, l’assèchement se produit plutôt vers l'intérieur (ou du moins il le devrait). Nos murs en climat de chauffage/climatisation tel que le nôtre devraient donc être adaptés à ces conditions, qui varient sur une période de 365 jours, et pouvoir sécher dans les deux sens.
COMMENT PERMETTRE AUX MURS DE SÉCHER ?
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@EcoHome
Il suffit de prévoir un espace bien ventilé entre le contreplaqué (panneaux d'OSB, par exemple) et le revêtement. Une stratégie simple, mais cruciale, en toutes saisons et sous toutes conditions.
En créant un espace continu derrière le revêtement extérieur, ceci permettra à l'eau de s'écouler et à l'air de circuler. L'espace d'air entre le revêtement et le contreplaqué n'a pas besoin d'être grand. L’important est que le drainage soit continu et qu’il n’y ait aucune cavité où l'eau pourrait s’accumuler.
Abordables et facilement disponibles, les fourrures de 1x3 sont les plus couramment utilisées pour fixer les panneaux de contreplaqué. Mais un espace d'air aussi petit que 1/8ème de pouce fera le travail. Ainsi, en autant que votre revêtement puisse s’y accrocher, ou du moins atteindre le l'OSB grâce à de longues vis, ce que vous utilisez comme fourrure n'est pas tellement important. Assurez-vous toutefois que les matériaux soient de taille uniforme afin d’éviter que les murs aient un aspect déformé.
Un paroi, ou panneau pare-pluie est également nécessaire afin que l'humidité qui s'accumule derrière le revêtement puisse s’écouler, se drainer, sans endommager les composantes du mur (l'espace d'air permettra à cette humidité condensée de s'échapper).
LES PRATIQUES COURANTES À ÉVITER:
Calfeutrer le haut du revêtement à une planche couvre-joint : cela crée une impasse qui emprisonne l'humidité dans les murs.
Couper les planches trop court et combler l’écart avec du calfeutrage (caulking) : le calfeutrage finira par s’abimer, laissant l'eau pénétrer et, potentiellement, l’emprisonnera à l’intérieur.
Plus les planches sont posées serrées, mieux c’est. Un certain rétrécissement se produira, mais cela permettra à l'eau qui s’infiltre de sécher. Assurez-vous toutefois de bien sceller toutes les extrémités des planches.
Installer les fourrures à l’horizontale : cela freinera les mouvements naturels de l’air (la convection qui se crée dans un mur se fait du haut vers le bas) et empêchera le drainage de l'eau.
Si votre revêtement nécessite une fourrure horizontale, posez une première couche de fourrure à la verticale. Cela créera une cavité de drainage. Puis, posez une deuxième couche, à l’horizontal. Des fourrures posées en diagonale sont une autre option.
Poser des fourrures doubles dans les coins : les coins sont souvent inutilement fortifiés, alors qu’ils devraient être laissés ouverts afin de sécher. Si l'eau doit s'infiltrer dans les murs, ce sera généralement au niveau des joints et des jonctions tels que les coins.
EST-IL POSSIBLE DE GARDER L'EAU ET L'HUMIDITÉ LOIN DES MURS?
Certaines de nos pratiques de construction, initialement destinées à conserver les murs au sec, les garde au contraire plutôt humides. Par exemple, nous avons appris à utiliser le calfeutrage comme si c'était la panacée pour corriger toutes les erreurs et pour tout installer plus rapidement, et avec moins de précision. Les calfeutrants sont efficaces, au premier abord, mais ils se décomposent au fil du temps (plus rapidement sur les murs plein sud). Si bien qu’ils finiront par retenir l'eau à l’intérieur plutôt qu’à l’extérieur.
La majorité des matériaux, à quelques exceptions près, peuvent devenir humides sans que leurs propriétés soient atteintes … dans la mesure où ils puissent bien s’assécher par la suite.
En se donnant comme mission d’empêcher toute l'eau et l'humidité de pénétrer dans nos murs, on arrive plutôt à s’assurer qu'ils seront mouillés… et qu’ils le resteront! Les murs qui dureront le plus longtemps sont ceux qui auront été conçus pour gérer de façon réaliste l'humidité en lui permettant de sécher.
Une analogie à ce sujet, que nous devons au professeur John Straube de l'Université de Waterloo, peut vous aider à accepter cette défaite gracieusement : avec une valeur d'environ trois milliards de dollars, un sous-marin à missiles nucléaires balistiques de type Trident est l'une des machines les plus sophistiquées et coûteuses jamais réalisées. Malgré des fonds illimités et un accès aux technologies les plus avancées, l'eau fini tout de même par s'infiltrer et une pompe est nécessaire à son extraction. Conclusion: on ne peut réellement construire quelque chose sans fuites. L’important est donc de faire en sorte que les matériaux puissent sécher lorsqu’ils sont mouillés.
L'été n'est pas encore fini ! Il est encore temps de parcourir les meilleurs sites consacrés au maraîchage urbain sur le web. Pour se lancer, en ville, en banlieue... Go!
Faites comme Ricardo. Le célèbre Ricardo animait Fermier Urbain, sur la télé de Radio-Canada. Mais ce n’est pas tout : le site de l’émission propose un mode d’emploi personnalisé pour créer son propre potager en ville, le « Tuteur ». Toit, balcon, cour arrière ou cour avant : il faut rentrer un certain nombre de paramètres (orientation par rapport au soleil, surface concernée…) et les conseils pleuvent.
Les sites savants
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Andrew Malone, CC
Devenez un érudit du basilic avec le Jardin Botanique! Qu’est-ce qu’un cultivar? Et un cultivar apparenté? Ah bon, il y a 34 sortes de basilic? La section « Potager » de « l’ABC du jardinage » du Jardin Botanique propose des fiches pointues mais accessibles sur vos légumes de prédilection. Sur le même site, au cas où vous auriez encore des doutes, on vous explique comment jardiner sans pesticides.
Découvrez des conseils de pros avec Jean-Martin Fortier, qui cultive ses Jardins de la Grelinette dans les Cantons-de-l’Est. Il est l’auteur d’un manuel à succès, le Jardinier-Maraîcher, aux éditions Écosociété. Son terrain fait moins d’un hectare, mais il en vit, et bien avec ça. Son secret : l’enrichissement (bio) de la terre. Son livre est bourré d’informations essentielles, dont certaines sont applicables en jardinage urbain.
Les sites commerciaux avec de bons produits et de bons conseils
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Wintersoul, CC
Lancez votre jardin intérieur avec Biocité ! On vous en a déjà parlé, on en remet une couche : le jardin en bouteilles de Biocité, compagnie 100% montréalaise, c’est génial. Des herbes et de la salade qui poussent dans la cuisine, qui l’eut cru?
Soyez un Urbainculteur ! L’OBNL de Québec promeut un jardinage écolo, festif et contagieux. Il a aussi sa boutique en ligne qui propose notamment les fameux Smart Pots, soit des pots en géotextile, bon marché, conçus pour favoriser l’épanouissement de vos tomates cerise et autres haricots grimpants.
Les sites de semences 100% locales
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Feeb, CC
Semez des graines de l’Écoumène. Parmi les semenciers du Québec, ceux qui contribuent au maintien de la biodiversité et qui permettent de résister à l’uniformisation des cultures, on a notre chouchou, Jean-François Lévêque des Jardins de l’Écoumène (Lanaudière). Au passage, précisons que la maison de Jean-François est totalement autonome en eau et en électricité, et visitable grâce à Écohabitation !
Devenez un adepte d’un des blogs les plus célèbres du jardinage écolo, le Potager Urbain ! Les propriétaires d’un modeste potager de cour avant s’étaient vus interdire de le cultiver par la municipalité de Drummondville pour cause de règlement municipal idiot. Tout s’est arrangé depuis, notamment grâce à un battage médiatique et web assourdissant. Leurs belles aventures continuent : ils ont publié unfabuleux guide, disponible en ligne, téléchargeable gratuitement. Ça vous le prend !
Les vides sanitaires reviennent aujourd’hui à la mode. L’intérêt grandissant, palpable via notre service d’assistance La Ruche, est tel que nous devons faire le point… Rapidement!
Si l'on se fie aux nombreuses questions reçues via notre service d'assistance, il semblerait que plusieurs nouvelles maisons et chalets s’érigent actuellement sur des vides sanitaires. Ce retour à ces caves de service dans les maisons neuves est très inquiétant!À l'origine (maisons construites avant 1930), le béton, les isolants rigides et les systèmes d'étanchéité n'existaient pas. La maison ne pouvait donc pas être accotée au sol.
Le vide sanitaires dans les maisons neuves
Vous le savez sans doute si vous nous lisez fréquemment : Écohabitation déconseille fortement la construction de sous-sol. Le vide sanitaire est, selon nous, encore moins pertinent. Il est malcommode, peu importe la perspective, sans parler de la présences de nombreux insectes, poussière, etc...
Le rangement y est difficile, peu accessible et à risque (inondations, humidité).
Eau, inondation, humidité
Les problématiques liées aux eaux de surface, aux montées d’eau - lorsque la maison est près d’un cours d’eau - ou aux nappes phréatiques sont nombreuses, ardues et coûteuses à résoudre. De plus, les problèmes d'humidité y sont très fréquents.
Gaz à effet de serre (GES)
Afin de limiter l'exposition à l'humidité et aux gaz souterrains (dont le radon) provenant du vide sanitaire, il faut y poser, tout comme dans le cas du sous-sol, un polythène. Cependant, pour le garder intact, il doit être protégé par une «chape» de béton, ce qui doit également être fait au sous-sol. On aura donc besoin d'autant de béton dans un vide sanitaire que dans un sous-sol... Pas de gain intéressant de ce côté-là non plus.
Plomberie et électricité
Probablement le seul avantage que le vide sanitaire présente, soit celui d'accéder à la plomberie et à l'électricité. Cela étant dit, avec des systèmes bien conçus, l'accès ne devrait même pas être nécessaire.
Santé
Aucun avantage.
Aspect financier
Aucun avantage.
Pourquoi ce retour en force du vide sanitaire ? Hypothèse : les maisons de préfabriqué modulaire ne peuvant pas s'accoter sur une dalle monolithique, le vide sanitaire est donc généralement utilisé. Pourquoi ne pas creuser trois pieds de plus (pour un total de 8 pi au lieu de 5 pi) et ainsi obtenir un espace de vie complet ? Si la crainte concerne le niveau de la nappe phréatique, il suffit d'élever les murs de fondation du sous-sol légèrement au-dessus du sol.
Bref, la quantité de béton et les coûts étant semblables à ceux d'un sous-sol, nous nous questionnons sur les raisons de retour du vide sanitaire. Si vous détenez une réponse, merci de nous la partager. En attendant, Écohabitation conseille, dans le cas d'une construction neuve:
En ville : un sous-sol complet (ou mieux : un étage, si possible)
En milieu de faible densité : une dalle sur sol, un étage supplémentaire, un garage ou un cabanon.
Toutes des options bien meilleures que le vide sanitaire... et de loin !
Les sous-sols sont particulièrement à éviter dans le cas où vous habitez dans une région où la nappe est élevée. Elle finira toujours par vaincre les barrières de votre construction, même si elles sont parfaitement posées.
Si vous construisez une maison neuve et que vous désirez l'éloigner des potentiels problèmes liés aux montées des crues ou de la nappe phréatique, il est possible de créer une petite butte de remblais bien compact. Une méthode écologique pour tenir la maison à l'abri des inondations, loin du risque de la montée des crues.
Dans le cas d'un vide sanitaire existant
Comme nous l'avons mentionné précédemment, il est très commun de retrouver des vides sanitaires dans les maisons existantes. S’il le vôtre ne vous pose pas de problème, tant mieux. Dans le cas où il y aurait de l’humidité, de l'air froid en hiver, des tuyaux qui gèlent ou que vous désiriez utiliser un vide sanitaire comme espace de rangement, pas de panique, il y a des solutions !
Inondation, humidité, moisissures
Il peut y avoir ce type de problèmes si la maison est située près d'une nappe ou si elle est atteinte d'humidité ou de pourriture. Dans ce cas, débarrassez-vous de tous les matériaux mouillés, humides ou moisis. Si cela est impossible, dans le cas de la charpente par exemple, il faudra enlever
Le bore (B) est un élément naturel à peu près inoffensif pour l'environnement (sauf dans sa fonction d'antigène dans l'environnement immédiat - il tue les moisissures, mais aussi les insectes et micro-organismes, sur les surfaces traitées). Il fait même partie de notre alimentation ! Attention toutefois de ne pas le confondre avec le Brome (Br), nocif pour la santé.
minutieusement toute trace de moisissure et traiter les matériaux par la suite. Sur le bois, les produits à base de bore utilisés en tant qu'agents de conservation offrent une solution valable. Puisque le bore est un minéral, la poudre qui demeure sur les surfaces prévient la réapparition des moisissures.
Quelques exemples de produits : Pre-ser-vor pour les poutres (base de glycol, haute pénétration) et le Penetreat (poudre, moins cher) pour le sous-plancher et la terre au sol, afin d'éliminer les spores.
Une autre façon de réduire l’humidité est de poser un ventilateur de salle de bain avec minuterie à l'automne, en hiver et au printemps, et de le faire fonctionner environ 20 min par heure. Le vide sanitaire sera alors en pression négative et ira chercher son air dans la maison plutôt que dehors. Cela devrait permettre de tempérer et d'assécher la cave. (À éviter en été : le ventilateur tirera son air chaud et humide de la maison, ce qui risque de créer de la condensation).
Si vous désirez entreposer dans cet espace, il est possible de couler une chape de béton de propreté au fond. Il suffit de mettre, par-dessus le concassé, un polyéthylène (pare-vapeur) posé en faisant chevaucher les bandes et en scellant soigneusement les joints et le pourtour, puis un styromousse. Vous pourrez alors couler le béton. Ce procédé d’étanchéisation est également primordial afin de freiner le mouvement de l’eau. Il peut être intéressant de poser le pare-vapeur convenablement aussi dans le cas où vous avez des problèmes d'infiltration ou d'humidité et que vous ne désirez pas utiliser l'espace. La pose de sable par dessus le polyéthylène est déconseillée. Il vaut mieux le laisser visible si on n'ajoute pas la chape de béton.
Une autre solution encore plus simple est de prévoir un «pont» ou d'installer des supports qui ne touchent pas le sol afin de ranger vos outils, boîtes et autres items divers.
Au Québec, la ligne de gel se situe de 4 à 5 pi sous la surface du sol (la profondeur est variable selon la latitude).
Confort thermique
Un vide sanitaire peut entrainer un certain inconfort hivernal et des factures de chauffage non négligeables au rez-de-chaussée. Cela n'est pas idéal, mais on peut remédier à tous ces problèmes avec un peu d'investissement.
Premièrement, il faut isoler et étanchéiser les murs du vide sanitaire. En plus d'améliorer le confort, cela permet de mieux contrôler l'humidité. Cette façon de faire résulte en un vide sanitaire semi-chauffé et donc, sans besoin de chauffage. En effet, la chaleur du rez-de-chaussée s’y transmet et celle-ci ne s’échappe plus. Plus besoin de craindre que les conduites d'eau ne gèlent. Pour isoler un vide sanitaire en climat froid, on procède de la même manière que pour un sous-sol. Voir comment, ici… Pour une bonne étanchéité et pour limiter l’infiltration d’eau, c’est ici. N'oubliez pas que si votre vide sanitaire fait plus de 5 pieds de haut, il vous faudra ajouter sur les murs un isolant rigide de type Monokote (pare-feu).
Attention : isoler le plancher au-dessus du vide sanitaire peut entraîner un problème de condensation sur les solives. Ce procédé est donc déconseillé.
Il est finalement possible de chauffer légèrement un vide sanitaire afin d’accroître le confort au rez-de-chaussée, en autant que ce dernier ne soit pas ventilé (vous chaufferez alors l’extérieur). Commencez par régler le thermostat au minimum et observez les résultats. Vous pourrez ensuite réajuster le tir si nécessaire.
Infiltration d'air
Les vides sanitaires sont également des lieux d'infiltration d'air par excellence, surtout lorsqu'il y a des balcons en porte-à-faux avec extension de la solive (typiquement montréalais). Il faudra alors étanchéiser parfaitement le tout à l'air, autant au niveau des murs qu’au niveau du plancher au-dessus du vide. Gicler de l'uréthane partout au niveau des murs et des solives de rive est une bonne façon d'y parvenir.
Isolation des tuyaux
L'isolation des tuyaux d'eau chaude est une stratégie permettant d'améliorer l'efficacité énergétique de l'installation de chauffage de l'eau, surtout si le plancher au-dessus du vide est isolé, mais que les murs de fondation ne le sont pas. Il existe quelques produits pour isoler les tuyaux d'eau chaude (ou froide*):
La gaine de mousse, qui offre une valeur isolante d'à peu près R-2. Elle est fabriquée soit en caoutchouc synthétique expansée, soit en polyéthylène expansé.
La gaine de laine de verre, commune en milieu commercial et institutionnel, mais plus rare dans les habitations malgré son coefficient d'isolation thermique (près de R-4).
Le ruban adhésif isolant pour tuyaux, pour les endroits où la géométrie ne permet pas d'y installer de la gaine de laine de verre.
En cas de problèmes majeurs avec vos tuyaux, il est toujours possible de les isoler avec du ruban chauffant. Voir les détails ici.
*L'isolation des tuyaux d'eau froide est une bonne pratique qui empêche la condensation de l'humidité ambiante sur les parois froides des tuyaux, ce qui protège les matériaux de construction de la dégradation due à l'eau.
À ÉVITER
La pose de fenêtres, de cheminées passives (connues sous le nom de «Saskatoon Loop», ou de trappes de ventilation). Dans un climat comme le nôtre, cela ne règle pas le problème, au contraire. À cause de l'effet cheminée, l'air chaud et très humide de l'été peut entrer par ces trappes et se condenser sur les surfaces fraîches, en plus de monter dans l'habitation. En hiver, cela pourrait également vous faire perdre un air chaud précieux. C'est l'inverse de l'effet escompté.
Les matériaux sensibles à l’eau (fibre de verre, cellulose, isolants naturels, polyisocyanurate).
Pose d'isolant ou pare-vapeur dans le plancher au-dessus du vide sanitaire.
VOUS VOULEZ TRANSFORMER VOTRE VIDE SANITAIRE EN SOUS-SOL ?
Cela est possible, mais à coût très très élevé. Une famille du Plateau Mont-Royal ayant effectué de telles rénovations a déboursé 120 000$ (cliquez ici pour lire son histoire).
Il est aussi possible de soulever la maison et d'agrandir vers le haut. Cette façon de faire a l'avantage de créer un sous-sol plus lumineux. Il ne faut pas perdre de vue que soulever une maison est un travail délicat, surtout si elle est âgée. Les bâtiments en maçonnerie massive sont quasi impossibles à soulever sans causer de dommages.
Cela étant dit, l'excavation d'un sous-sol n'est pas sans risque non plus. Dans un cas comme dans l'autre, l'avis d'un ingénieur en structure est essentiel pour évaluer la faisabilité des travaux. Celui-ci tiendra compte, entre autres choses, de la nature du sol et de l'état des fondations existantes pour évaluer votre projet. Demandez également des soumissions à plusieurs entrepreneurs.
N’oubliez pas de vous informer auprès de votre municipalité pour obtenir les permis nécessaires.
Ces composés chimiques, qui se retrouvent dans pratiquement tous les meubles et matériaux, ne seraient pas réellement nécessaires… Écohabitation explique.
Afin de diminuer les risques de propagation des flammes lors d'un incendie, des composés retardateurs de flamme sont ajoutés aux différents matériaux qui meublent nos maisons : isolants, matériaux de construction, jouets pour enfants, rideaux, tapis, matelas, sofas, boîtiers d’ordinateurs, téléviseurs, lampes halogènes, extincteurs, plastiques, etc. Le Centre d’expertise en analyse environnementale du Québec (CEAEQ)* mentionne d'ailleurs que jusqu’à 30 % de tout ce qui entre dans la composition de ces matériaux peut être constitué de retardateurs de flamme, d
Les composés généralement utilisés comme retardateurs de flamme sont de la famille des halogènes (chlore, brome,...) et sont extraits des eaux (océans, eaux de la mer Morte, saumure d’Arkansas). Lorsqu’ils entrent en contact avec la chaleur, ces derniers vont se décomposer rapidement et libérer des radicaux qui ont la capacité d’étouffer les flammes.
Les plus courants sont ceux à base de brome : les polybromodiphényles éthers (PBDE). La production mondiale est de l’ordre de 100 000 tonnes par année*. Ils sont aussi les plus préoccupants pour la santé et l’environnement.
Effets sur l'environnement et la santé
Les retardateurs de flamme relâchent des particules dans l’environnement pendant toute leur durée de vie, contaminant l’air, le sol et l’eau. D'une part, ils s’insèrent dans la chaîne alimentaire via le contenu de nos assiettes, surtout par les produits riches en lipides tels que les poissons, les viandes, le lait, etc. D'autre part, on les respire directement dans la maison lorsqu'ils s’échappent des meubles. Ils retombent sous forme de poussières, que nous assimilons par les pores et les voies respiratoires.
Alors que les contaminants persistants dans l’environnement tendent à diminuer, la concentration de ceux retrouvés dans les retardateurs de flamme augmente... et de manière exponentielle (une fois absorbés, ils s’éliminent difficilement). Les taux retrouvés dans le gras des bélugas, par exemple, a doublé en moins de trois ans. Chez les humains, la concentration retrouvée dans le sang, les tissus et le lait maternel double environ tous les cinq ans** !
Même si les effets sur l’humain ne sont pas encore clairement établis, des études comparatives ont tout de même démontré que leur accumulation dans notre système semble poser un danger bien réel :
Effets cutanés et oculaires à court terme
Troubles hépatiques
Troubles du système hormonal et de la glande thyroïde
Déficits d’attention et problèmes de motricité
Retard de développement du système nerveux et troubles neurocomportementaux (perturbateur endocrinien)
Ralentissement du développement du cerveau, retards d’apprentissage et QI moins élevé
Difficulté accrue de conception
Délétion (absence) de la spermatogenèse
Cancer
Malheureusement, les retardateurs de flamme sont pratiquement inévitables
Au Canada, la fabrication de composés à base de PDBE est interdite depuis 2008, mais nulle législation ne régit les produits provenant d'autres pays. De même, il n’est pas obligatoire de mentionner leur présence sur les étiquettes. La réglementation canadienne s'avère inefficace pour protéger notre santé, en ce qui a trait aux nombreux produits et matériaux importés contenant des PDBE. Il y a donc de fortes chances que vous ayez acheté un produit sans savoir qu’il contenait des retardateurs de flamme. Aujourd’hui, il est pratiquement impossible d’acheter un article neuf qui n’en contient pas...
Vraiment efficaces, les retardateurs de flamme ?
En 1987, le scientifique Vyto Babrauskas conduisait une étude sur les retardateurs de flamme pour un usage militaire. Son verdict ? Leur présence dans des produits et matériaux peut effectivement limiter le déploiement rapide d'un incendie et sauver des vies, mais seulement s’ils sont concentrés en très très grande quantité, ce qui n’est pas le cas avec les articles ménagers disponibles au consommateur moyen.
Selon lui, les matériaux vendus sur le marché international (et produits dans des pays qui ne les interdisent pas) n’en contiennent pas suffisamment pour être efficaces contre le feu. En fait, les retardateurs de flamme permettraient uniquement de passer les tests d'inflammabilité, mais ne préviendraient pas vraiment l'inflammabilité des matériaux. De nombreuses études, comme celle effectuée par Marketplace***, ont depuis confirmé le tout.
Bref, des produits bioaccumulables très nocifs et coûteux sont introduits en grande quantité dans notre environnement… pour rien !
Pourquoi les compagnies en utilisent, alors ?
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@fowardstl
Cela découle d’une loi californienne datant de 1975 : le Technical Bulletin 117. Aux prises avec de nombreux feux domiciliaires, la Californie a adopté à l'époque ce code qui décrète que tout article ménagé vendu en Californie soit en mesure de limiter la propagation des flammes. Cependant, alors que la loi exige que les matériaux résistent à une petite flamme pendant 12 secondes, elle ne requiert aucunement l’utilisation de retardateurs de flamme.
En voulant répondre aux critères de la Californie, douzième économie mondiale, les manufacturiers de partout ont dès lors introduit les retardateurs de flamme dans pratiquement tous leurs articles ménagers et matériaux. S’il est pratiquement impossible aujourd’hui de se procurer un meuble qui ne contienne pas de ces produits nocifs, c’est parce que l’industrie aura voulu répondre aux standards, aujourd’hui désuets, de la Californie. Une idée louable, au départ, qui aura finalement eu des conséquences inattendues bien au-delà de ses frontières.
Changement en vue pour 2015 ?
Puisque l'introduction des retardateurs de flamme dans tous les produits est presque devenue une norme internationale, la solution pour limiter la présence de ces composés dans l'environnement réside dans la modification de la loi TB 117. Ce qu'a tenté la Californie... sans succès.
Les pompiers sont très concernés par les retardateurs de flamme. En effet, ces composés rendent la fumée, déjà toxique, encore plus nocive et causeraient un taux de cancers plus élevé chez les pompiers que chez la population moyenne.
Dès 2008, les pompiers se sont joints à des environnementalistes, de nombreuses associations citoyennes et même des manufacturiers pour dénoncer l’inutilité et la nocivité de ces retardateurs coûteux. Le sénateur de l’époque, Mark Leno, a tenté à maintes reprises de faire modifier le Code TB 117, mais ses efforts ont été totalement anéantis par la puissante industrie chimique.
En juillet 2014, la Californie a annoncé qu’en date du 1er janvier 2015, le code TB 117 devrait être modifié (voir TB117-2013). Cette loi ne rendra pas illégaux les retardateurs de flamme, mais en retirant la contrainte de résistance de 12 s, la modification apportée devrait faciliter grandement la production par les manufacturiers d’articles sécuritaires exempts de composés chimiques.
Alternatives
Le bore, peu nocif, est présent dans la nature et ne s’accumule pas dans les tissus et graisses animales. Le niveau de bore introduit dans la nature par l’homme est plus faible que sa concentration naturelle et il fait même partie de notre alimentation (quoique nocif pour l’organisme si ingéré en trop grandes quantités).
En attendant le changement de législation, il est recommandé d’opter pour des matériaux et produits naturellement ignifuges, tels la laine, le coton et la jute. Vous pouvez également vous informer auprès des fabricants pour connaître la nature des retardateurs de flamme. Les composés phosphorés, azotés ou à base de bore seraient moins nocifs pour l’environnement et la santé que ceux contenant du brome. L'annuaire Écohabitation contient de nombreux contacts pour des produits écolos exempts de retardateurs.
Si vous ne parvenez pas à connaître la composition du rembourrage, essayez d'éviter les meubles et coussins qui en contiennent. Vous pouvez également faire pression sur les manufacturiers, en exigeant des panneaux isolants sans retardateurs, par exemple.
Le service d’efficacité énergétique d’Écohabitation étudie les meilleures solutions d’efficacité énergétique pour votre domicile. Voici le premier volet : le chauffe-eau thermodynamique.
Principe de fonctionnement
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Chauffe-eau thermodynamique
Tout comme la thermopompe air/eau, ce système transfère la chaleur de l’air à un fluide frigorifique à l’état gazeux. Par compression, le fluide va augmenter sa température pour transmettre sa chaleur à l’eau au travers d’un échangeur de chaleur – le condenseur – afin d’atteindre une température de 60°C.
Ce procédé thermodynamique offre un COP (Coefficient Of Performance) de 2,5, ce qui signifie un rendement de 250%. En d’autres termes, lorsque l’appareil consomme 1 kWh d’électricité, il produit 2.5 kWh de chaleur.
Une alternative
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Chauffe-eau avec thermopompe monobloc
Pour les propriétaires d’un chauffe-eau avec échangeur, ou les personnes souhaitant valoriser la biénergie (combustible et électricité) pour un meilleur tarif, une solution de thermopompe monobloc est aussi disponible. Adaptable sur le dessus du ballon échangeur, son COP avoisine aussi les 2,5.
Un COP stable même dans un climat froid
De la même façon que les thermopompes, ce système se voit affecté par une diminution de son COP lorsque la température de l’air extérieur diminue. Cependant, le chauffe-eau pompe à chaleur peut être branché sur l’air vicié après le ventilateur récupérateur de chaleur. Le système puise alors l’énergie dans un air plus chaud que l’air extérieur, ce qui permet de conserver un COP élevé même en hiver. De plus, en été il est possible de produire de la climatisation en même temps que de l’eau chaude pour le bâtiment.
Quelques inconvénients
Deux inconvénients empêchent la perfection de ce système. Le premier est le refroidissement du local technique, lorsque le chauffe-eau thermodynamique rejette ou aspire l’air du local. Ce phénomène augmente les déperditions thermiques du bâtiment en hiver, entrainant une demande de chauffage plus importante. Nonobstant, ces pertes restent négligeables face au gain annuel.
L’inconvénient principal est le bruit. Comme le réfrigérateur, le compresseur génère un bruit qui peut, en cas de mauvais emplacement ou mauvaise insonorisation du local technique, déranger les occupants.
Le financement
Pour une maison de quatre personnes, le besoin journalier est de 60 litres (soit 15,9 gallons) par personne, pour un total annuel de 84 m3. Le tableau suivant compare la production d’eau chaude domestique par un chauffe-eau électrique et un ballon thermodynamique.
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Le programme ÉcoRénov permet d’obtenir de multiples subventions pour le changement de son chauffe-eau. Le graphique suivant montre l’évolution financière, dans le cas sans subvention, sur la durée de vie du chauffe-eau soit 15 à 20 ans.
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Et LEED dans tout ça ?
Ce système permet d’obtenir 4 à 6 points LEED dans la catégorie énergie et atmosphère (selon la voie de performance HERS).
En conclusion
Le chauffe-eau thermodynamique est la solution fiable la plus rentable du marché pour produire de l’eau chaude domestique. Avec une marge de progression technique pour atteindre des COP de 3 à 4 et un retour sur investissement d’environ 8 ans, son avenir dans les foyers québécois est assuré. Il est toutefois nécessaire de réaliser une étude afin d’optimiser une telle installation dans votre maison et en garantir les résultats, tout comme le propose Écohabitation et son service d’audit énergétique.
La municipalité de Varennes adhère, depuis quelques mois, au programme de subvention et d’attestation Habitation Durable élaboré par la ville de Victoriaville. C’est donc avec beaucoup de fierté que Pascale Gendreau a déposé, début août, son projet de rénovation au programme Habitation Durable à la ville de Varennes.
Pascale Gendreau et son conjoint, Christian Filion, avaient comme projet le resurfaçage (refacing) de leur cuisine. Le resurfaçage consiste à rafraîchir une pièce en effectuant de légères rénovations, notamment en donnant une deuxième vie aux armoires de cuisine existantes. Ce projet est d’autant plus intéressant qu’il démontre la possibilité de rénover en réutilisant et rafraîchissant plusieurs éléments existants d’une pièce, un aspect écologique à ne pas négliger. « Je voulais faire de l’espace pour une grosse station de recyclage (geste 3) et conserver mes caissons d’armoires (geste 5et 6) », a déclaré Mme Gendreau. La céramique au sol a aussi été conservée (geste 4) et des retailles de gypse ont été utilisées pour la finition des murs sous le dosseret de cuisine (geste 2).
Ayant construit lui-même sa maison il y a de cela quelques années, la rénovation de la cuisine était somme toute un petit projet pour le couple Gendreau–Filion. « Il a été facile de faire qualifier notre projet, nos choix initiaux de matériaux fonctionnaient avec la majorité des critères du programme Rénovation Écohabitation. L’information sur le programme est facile à trouver et c’est bien expliqué sur le site web. La ville de Varennes et Écohabitation ont répondu à toutes mes questions. », nous a confié Mme Gendreau. « Ça s’est fait (presque) tout seul dans notre cas! », s’est exclamée Mme Gendreau en parlant du programme Rénovation Écohabitation.
Un petit coup de pouce pour entreprendre ses rénos
Dans le cadre du programme Habitation Durable, la ville de Varennes rembourse la moitié des frais d’inscription à la certification Rénovation Écohabitation, en plus d’offrir une subvention pouvant aller jusqu’à 600 $ selon le niveau de certification atteint. Avec leur certification Argent, Mme Gendreau et M. Filion se verront remettre par la ville une subvention de 300 $. « Même avec une certification de base (niveau bronze) pour notre cuisine, une subvention de 200 $ aurait été remise. Ça reste avantageux. », a déclaré Mme Gendreau.
Elle nous a cependant confié qu’il est parfois difficile de trouver des matériaux écologiques et que le personnel en quincaillerie n’était pas formé pour répondre à ses questions. « C’est [le programme Habitation Durable] une belle initiative de la ville de Varennes. En espérant que ça pousse les fournisseurs de produits de rénovation à offrir des produits plus verts et surtout, à offrir l’information nécessaire pour faire des choix éclairés. », a conclu Mme Gendreau.
Varennes emboîte le pas à Victoriaville
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Lancé officiellement le 22 avril 2014, la ville de Varennes a adopté le programme Habitation Durable pour ses résidents. Développé par la ville de Victoriaville, Habitation Durable est un programme novateur qui promeut l’accès et le développement de l’habitation saine et écologique sur son territoire. Le programme comprend deux volets, la construction neuve et la rénovation.Le volet rénovation propose aux citoyens trois programmes, dont la bonification du programme Rénovation Écohabitation, ainsi que la bonification des programmes de subventions Rénoclimat et Rénovation Écogestes.
Mme Joëlle Simard, éco-conseillère à la ville de Varennes, nous a confirmé qu’il est possible de soumettre des projets réalisés depuis le 1er janvier 2014. Le projet de Mme Gendreau est le premier dossier complet soumis. Jusqu’à présent, quatre demandes d’admissibilité au programme de rénovation ont été reçues, parmi lesquelles figure le projet de la famille Gendreau-Filion.
Mme Simard nous a confié que la ville de Varennes n’a pas d’attentes précises ou d’objectifs pour la première année de vie du programme. Elle se réjouit cependant de l’accueil positif du programme par les citoyens.
Saviez-vous que la ville de St-Valérien dans le Bas-St-Laurent a aussi adopté le programme Habitation Durable? Pour plus d’informations, communiquez avec Mylène Joncas : mjoncas@sadcneigette.ca, 418-723-2514, poste 226.
Coaching Rénovation Écohabitation
Vous voulez rénover, mais vous avez besoin d’un coup de main pour orienter et planifier vos travaux? Quels matériaux choisir, quelles sont les bonnes pratiques à mettre en place ? Faut-il engager un contracteur ? Pas de problème, les coachs Écohabitation sont à votre disposition pour répondre à vos questions et vous conseiller. Spécialisés en rénovation écologique et au fait des dernières tendances et développements dans le domaine, les coachs Écohabitation se déplacent chez vous pour évaluer vos besoins. Consultez la page Coaching en rénovationpour plus d’information sur le service ou communiquez avec Camille Ouellette : reno@ecohabitation.com, 514-985-0004 poste 607.
Avant la grande rentrée automnale de notre école de formation, Écohabitation vous offre l'opportunité de visiter deux maisons écologiques vraiment inspirantes : la maison Tournesol et la maison bien enveloppée de St-Camille.
Maison Tournesol – samedi 13 septembre (Waterville, Estrie)
Un atelier pour découvrir les principes de la maison saine et écologique, sur place, dans une maison certifiée LEED platine, construite en pièces sur pièces, axée sur la récupération de matériaux, les économies d'énergie et des finitions saines. Puisque ce projet est certifié LEED Platine, le cours fera le point sur les différents critères liés à cette certification. De plus, l’atelier permettra de faire un survol des concepts clés qui régissent la construction d’une maison écologique et il abordera les façons d’appréhender comment ces concepts peuvent s’appliquer à un projet réel.
Si vous avez assisté à notre premier colloque grand public "Ma maison écologique, ma maison économique", vous avez probablement été charmés par nos animateurs (Jean-Sébastien Busque et Frédéric Choinières - Les verts contre-attaquent) et leurs expériences rocambolesques avec l'autoconstruction écologique. Jean-Sébastien Busque propose maintenant, avec Écohabitation, une journée complète d'atelier-visite en sa compagnie.
Cette formation vous fera découvrir les principes de la maison saine et écologique dans une maison axée sur une enveloppe hyperperformante, le solaire passif et des finitions saines.
L'atelier-visite permettra aux participants de visiter un projet de maison écologique et d’en apprendre directement du propriétaire autoconstructeur, de faire un survol des concepts clés de la maison (solaire passif, enveloppe, fenestration, ventilation naturelle, serre adossée sur la maison, etc.) et de découvrir les avantages et défis de divers type de finition intérieur (crépi à la chaux, crépi avec fibre de lin, peinture à la chaux, peinture lait végétal, peinture sans COV, plancher de béton avec teinture…).
Écohabitation tient à remercier Arbre-Évolution, partenaire compensation carbone pour la saison 2014 des formations. Afin de réduire l’empreinte de nos activités sur l’environnement,un arbre sera planté par Arbre-Évolution pour chaque participant inscrit à une formation.
Produire son électricité, utiliser ses eaux grises, ventiler la maison, chauffer l'eau pour moins cher... Nos fiches techniques, axées sur l'eau et l'énergie, sont à lire et relire !
Cet automne encore, il vous sera possible d’apprendre à construire et rénover plus vert avec l’école de formations d’Écohabitation. Que vous soyez un particulier, un entrepreneur, un professionnel ou une municipalité, Écohabitation a une formation pour vous!
Pour vous aider à naviguer dans notre offre et faire votre choix, nous avons classé nos formations selon leur public cible. Certaines sont adressées à plus d’une clientèle : n’ajustez pas votre ordinateur, vous ne voyez pas double.
Entrepreneurs et professionnels
Pour les entrepreneurs généraux, entrepreneurs spécialisés, rénovateurs, architectes, ingénieurs, designers et autres professionnels du milieu cherchant à se spécialiser en écoconstruction. Données par des professionnels reconnus, nos formations pour les pros sont incontournables.
ÉcoDesign de maison (18 octobre à Montréal) – Cette formation vise à orienter les choix de design d'une maison écologique en optimisant l'utilisation de l'espace tout en l'adaptant aux modes de vie évolutifs des occupants. Elle amène à se positionner dès la première étape de réflexion d'un projet de maison et sur ses besoins réels en espace d'habitation. / 219$ + tx Inscrivez-vous ici
Écoconstruction pour les pros (22 octobre à Montréal) - Adressée aux professionnels du milieu, pour leur permettre d’adopter les meilleures pratiques environnementales possible dans leurs projets de construction et de rénovation résidentielles, Écoconstruction pour les pros est une formation adaptée à la réalité du terrain qui détaille des techniques avancées de construction écologique : coupes de murs, dalle monolithique, distribution de chaleur, points LEED, matériaux et fournisseurs, approche client, etc… Heures de formation reconnues par l’OIQ, l’OAQ et la CCQ. / 319$ + tx Inscrivez-vous ici
Hyperperformance pour les pros (6 novembre à Montréal) – Cette formation est la suite logique du cours Écoconstruction pour les pros, mais elle peut être suivie seule sans problème. Le cours passera en revue les notions des sciences du bâtiment appliquées aux fondations, aux murs, au toit et aux ouvertures. Les participants comprendront alors la théorie sous-jacente à ces quatre éléments. / 319$ + tx Inscrivez-vous ici
Énergies renouvelables (1er octobre au 3 décembre à Montréal) – D’une durée de 30h (à raison de 3h/semaine pendant 10 semaines), cette formation vous apprendra à produire de l'électricité avec des modules photovoltaïques, des éoliennes ou de la microhydroéléctricité. Suite à la formation, les participants sauront estimer les besoins, connaître les systèmes de production d'énergies renouvelables et évaluer leur dimensionnement, comprendre le montage et l’installation des systèmes et faire le choix des équipements. / 1045$ + tx Inscrivez-vous ici
Charpenterie traditionnelle en bois massif (27 au 30 novembre à L’Islet) - Très apparentée à l'ébénisterie, la charpenterie traditionnelle en bois massif vise la fabrication du plus gros et du plus important des meubles : le bâtiment! Donnée à L'Islet dans le Bas-du-Fleuve, par Linéaire Design directement à l’atelier, cette formation de quatre jours représente une très belle opportunité pour les écoconstructeurs et autoconstructeurs de se familiariser avec ce type de construction et de travailler le bois de façon différente et consciencieuse. / 949$ + tx Inscrivez-vous ici
Aussi au programme pour les professionnels : Habitat écosolaire le 8 novembre à Montréal (description ci-dessus dans sections Particuliers)
Municipalités Écohabitation, notre service d’accompagnement pour inciter à l’habitation écologique sur son territoire, offre des formations en collaboration avec la COMBEQ, que vous soyez membre ou non.
L’habitation verte 1.0 : Une solution pour les municipalités (23 octobre à Victoriaville et 13 novembre à Saint-Jérôme) - Cette formation est le premier volet d'une série de deux journées ; adaptée aux réalités municipales, elle aborde tous les sujets d’actualité de la construction résidentielle durable. / 265 $ + tx (membre COMBEQ) ou 388$ + tx (non-membre COMBEQ) Informations pour l'inscription via la COMBEQ
L’habitation verte 2.0 : Les outils pour passer à l’action (6 novembre à Victoriaville et 27 novembre à St-Jérôme) Deuxième volet d'une série de deux journées, cette formation est adaptée aux réalités municipales ; elle aborde tous les sujets d’actualité de l'immobilier résidentiel et la planification durables. / 265 $ + tx (membre COMBEQ) ou 388$ + tx (non-membre COMBEQ). Informations pour l'inscription via la COMBEQ
Pour toute information ou pour une inscription : 514-985-0004, poste 612 ou formations@ecohabitation.com
Pour consulter les prochaines dates de formation, visitez la page d’accueil de notre section Formations : http://www.ecohabitation.com/formations
Visitez le site web du programme de reboisement et de reforestation Arbre-Évolution, qui compensera chaque inscription à une formation Écohabitation en plantant un arbre !
Populaires à la Nouvelle-Orléans, les pieux vissés, pilotis et poteaux ont la cote. Dans un climat comme le nôtre, est-il avantageux de construire sa maison loin du sol?
Les fondations sont très importantes, puisqu’elles supportent l’ensemble du bâtiment. Il est donc essentiel, lors d'une construction, d’opter pour le type le mieux adapté.
Utilisation limitée de béton (lorsque les pieux sont en acier)
Coûts généralement plus faibles que pour une fondation de béton, une dalle sur sol ou un sous-sol
Réduction des problèmes éventuels liés aux inondations, crues, infiltrations…
INCONVÉNIENTS (plus nombreux)
Les planchers sont très difficiles à isoler. Ils deviennent donc froids et inconfortables en hiver. Il s’agit en fait de la principale problématique des maisons sur pilotis.
Risque de voir les conduits d’eau sous la maison geler.
L’étanchéité à l’air, qui est critique à la réussite de tout assemblage, est particulièrement ardue à faire au niveau des planchers sur pieux et de la solive de bordure.
Les maisons sur pieux ou pilotis prennent moins de valeur avec les années que celles avec une fondation permanente, et ce malgré des coûts de construction souvent équivalents.
L’entrée de rongeurs est fréquente.
Interdite par plusieurs municipalités au Québec.
Avec le temps, les poutres (en bois) peuvent pourrir, provoquant un affaissement.
Une répartition inégale du poids de la maison peut provoquer un tassement des fondations.
Le mouvement du sol peut entrainer un mouvement des pieux s’ils ne sont pas bien posés, sous la ligne du gel par exemple.
CAS PARTICULIERS DANS LESQUELS PRIVILÉGIER LES PIEUX
Lorsque le sol est instable. Cependant, il faut savoir que les sols rocheux ou argileux peuvent rendre plus difficile l'installation de pieux. Un sol dense permettra aux pilotis de supporter davantage de poids.
Dans les zones particulièrement propices aux inondations. Quoique dans ces cas précis, Écohabitation recommande de ne pas construire.
Pour des terrains en forte pente.
Pour un refuge ou un chalet qui ne sera pas occupé à l’année. Ce type de construction, qui ne serait ni approvisionné en eau, ni en électricité, pourrait avoir comme fondations des pilotis ou pieux, car la zone à défricher serait celle du bâtiment uniquement (combiné à celui de l’accès à la route).
Préférence pour le pilotis de béton (sonotube) ou le pieu vissé ? Les pieux vissés, parce qu'ils ont unmoins grand impact sur le terrain, particulièrement en forêt, et ne requièrent pas de béton.À ce propos, lire le débat entre les pilotis de béton et les pieux vissés, dans les commentaires en bas de page de cette réponse de notre service d'assistance.
DANS TOUS LES AUTRES CAS
On privilégie toujours la dalle sur sol (ou dalle flottante, ou dalle de béton). Plus facile à isoler, ce type de fondation permet aussi de profiter davantage de l'énergie solaire passive et nécessite beaucoup moins de béton que le sous-sol ou le vide sanitaire. La dalle aura finalement l'avantage de permettre d'intégrer facilement un système de chauffage radiant à même le plancher. Voir à ce propos le dessin technique « Vue en coupe de la dalle sur sol» du cahier no 5 de la Ruche.
La philosophie de l’impact minimal pour la construction d’une habitation est d’implanter le bâtiment proche des zones développées (pas dans la forêt). Dans le cas où vous optez d’implanter en milieu naturel, c’est un écosystème jeune et/ou dégradé qui aura le moins d’impact environnemental. Donc, proche de la route d’accès et dans une zone où le milieu n’est pas de haute valeur environnementale.
Oui. On dit souvent que certaines essences d’arbres ont une puissance racinaire capable de soulever les fondations d’une petite maison neuve, provoquant des fissures ou des cassures de fondations. La proximité d’arbres autour d’une maison peut donc être problématique. Bien que les opinions divergent sur la distance minimale à conserver entre les arbres et un bâtiment, et son champ d'épuration, à coup sûr une construction sur pilotis nécessitera elle aussi la coupe d’arbres.
En effet, si vous construisez une habitation permanente, qu’elle soit sur pilotis ou non, il faut prévoir une superficie à défricher d’environ :
1000 pieds carrés pour le bâtiment
1000 à 2000 pieds carrés pour la fosse septique et le champ d’épuration (éloignés de 100 pieds au moins du puits)
1500 pieds carrés de distance autour de ces installations
1000 pieds carrés pour le chemin d’accès au puits et à l’habitation.
Nous atteignons grosso modo les 5000 pi carrés. Dans ce cas, la maison sur pilotis n’offre clairement plus d’avantages. Ainsi, dans une optique écoénergétique et environnementale, optez plutôt pour la dalle sur sol… Même en pleine forêt.
VOTRE MAISON EST SUR PILOTIS ET PRÉSENTE DES PROBLÈMES? VOICI QUELQUES PISTES DE SOLUTION…
Mon plancher est froid : Plutôt que d’isoler le plancher, Écohabitation suggère de fermer et d’isoler la ceinture du vide (sauf si vous êtes en zone propice aux inondations).
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Gaine Exclusive TechnoPieux Outaouais @
Mes pilotis s’affaissent : Pour qu'ils ne bougent pas, vos pilotis doivent absolument s'enfoncer sous la ligne de gel. S’ils sont bien posés et bougent tout de même, le poids de la maison est peut-être trop grand. Vous pouvez alors construire de nouveaux pilotis à côté des anciens. Si l'espace pour doubler les pilotis fait défaut, vous devrez peut-être ajouter des éléments à la structure de bois, par exemple en doublant les solives, pour créer des appuis qui serviront à transférer la charge.
Mon bâtiment n’est plus à niveau : Des travaux de sous-œuvre sont nécessaires quand le bâtiment n'est plus à niveau. Il peut s’avérer très difficile de refaire de nouveaux pieux et pilotis et l'effort de soulever le bâtiment pourrait être plus cher que la valeur de votre bâtiment lui-même… À considérer avant d’effectuer les travaux!
Mes tuyaux gèlent : L’idéal est encore de fermer et d’isoler la ceinture du vide, mais vous pouvez toujours essayer d’isoler vos tuyaux en premier lieu.
Lire cette fiche technique du gouvernement de l’Ontario qui procure une liste des essences d’arbres dont il faut surveiller le système racinaire en fonction de leur profondeur.